samedi 26 mai 2012

People or not people, Lauren Weisberger


Edition Pocket
491 pages

Synopsis

Après avoir exploré l'enfer du monde de la mode sur les traces d'une de ses plus célèbres gargouilles dans "Le diable s'habille en Prada", la jeune (28 ans) et fort séduisante Lauren Weisberger poursuit son exploration des abysses de la branchitude. Évidemment, ça se passe à New York, qui n'est qu'une fête perpétuelle, comme chacun sait. Chacun, sauf la malheureuse Bettina – Beth pour les intimes –, qui travaille 28 heures par jour pour une banque d'investissement. Pauvre Beth, dont l'univers affectif se résume à un yorkshire énurétique, un oncle journaliste et une amie fiancée ! Heureusement, par la double grâce d'une démission et d'un piston, la voilà précipitée dans le monde féerique et frénétique des relations publiques. Adieu tailleurs stricts, dîners solitaires, sorties entre amis ! Bonjours tenues affriolantes, grands restaurants et mégafêtes de promotion ! Mais notre Candide montée sur talons aiguilles le comprendra assez vite, tout n'est pas si rose dans ce milieu où les visages amicaux dissimulent des chroniqueurs malintentionnés, des confrères cultivant l'art du planter de poignard dans le dos ou des playboys inconsistants (dans tous les sens du terme). Ouf, il y a aussi Sammy, videur apollonien, qui sous ses airs bourrus cache peut-être un authentique prince charmant... Bref, si le deuxième roman de Lauren Weisberger n'a pas l'acidité du précédent, il fournit le nécessaire pour rêvasser sur une chaise longue. Sans risquer la migraine.


J'ai mis beaucoup de temps à faire cette chronique, tout simplement parce qu'il fallait que je prenne le temps de réfléchir avant de complètement m'acharner sur ce livre.
Je tiens à préciser que ce n'est pas un livre que j'ai détesté, mais tout simplement, c'est un livre que j'ai trouvé insignifiant. Et je crois surtout que c'est le style de l'auteur : Lauren Weisberger, que je trouve assez ennuyeux. Rajoutons ça à une histoire pas très mouvementé et on obtient un livre vraiment pas très palpitant. En matière de chick-lit, on a vu bien mieux.
 
Tout d'abord, j'ai eu un vrai problème avec le personnage de Beth. Ou peut-être est-ce l'auteur qui a le don de faire passer toutes les femmes pour des idiotes ? En tout cas j'ai trouvé Beth à peu près aussi persévérante qu'une huitre. Elle n'arrive jamais à faire entendre son opinion et son degré de volonté avoisine le zéro. En bref, un personnage bien plat, qui ne met pas en valeur les femmes.
Autour de ce personnage central, gravite toute une flopée de gens superficiel et manipulateur, qui bien entendu ont été rangé dans la case « personnages détestables ». C'est à ce demandé comment Beth fait pour ne pas s'en rendre compte. Mais la palme de la palme, revient quand même à Philip, le gars le plus méprisable qu'aucun roman n'est jamais connu. Heureusement que Sammy était là. C'est en partie grâce à lui que j'ai continué ma lecture.
 
Honnêtement, il y aurait bien 150 voire 200 pages à enlever pour que le roman se laisse lire facilement. Il y a beaucoup trop de passages inutiles. Dernier point négatif pour les remerciements ou l'auteur qualifie elle – même son livre de « chef-d'œuvre ». Quelle suffisance ! Je ne dirais rien de plus.
 
J'ai bien essayé d'être calme en écrivant cette chronique, mais le fait est, que je n'ai absolument aucunes qualités à mentionner. Néanmoins, si vous êtes amateur de chick-lit, ce livre vous plaira surement. Pour les autres, c'est bien le dernier livre de chick-lit que je vous recommande. 


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